La machine à révolte

emojie en illustration de l'événement La machine à révolte

Saison 14.15 Festival Semaine Extra

création 2015 | Dans le cadre de La Semaine EXTRA

texte Annick Lefebvre mise en scène Jean Boillot

Du 7 au 10 avril 2015

Théâtre en Bois

Infos pratiques :

Séances

  • mardi 7 avril à 20h
  • mercredi 8 avril à 14h
  • jeudi 9 avril à 15h30
  • vendredi 10 avril à 15h30
  • vendredi 10 avril à 20h

bus Metz – Thionville

mardi 7 avril > départ à 19h devant l’Arsenal

Mathilde quitte sa vie montréalaise de force pour aller vivre dans une ville tellement éloignée des grands centres du Québec qu’on y appelle le fleuve St-Laurent, «la mer». Une ville où elle ne veut rien savoir de se faire des amies et où les garçons qui tentent de la séduire arborent fièrement la presque pilosité de leurs moustaches molles. Mathilde a dix-sept ans, des souvenirs de Montréal plein la tête, une amie suicidée qui prend toute la place en dedans d'elle et une colère indicible au fond du cœur.

Vincent quitte sa vie parisienne, par dépit, pour reprendre l'exploitation agricole familiale. Il habitera désormais dans un bled juste assez paumé sur la carte de la France pour qu’il puisse siroter son café devant des hectares de verger à perte de vue, le matin. Une ville où  tous les gars ont couché avec la fille de la boulangère et où la fille de la boulangère ne lui correspond pas. Vincent a trente-sept ans, des souvenirs de Paris plein la tête, ses deux parents récemment enterrés au cimetière du village et une colère indicible au fond du cœur.

Récemment catapultés dans des campagnes où ils s'ennuient, Mathilde et Vincent fréquenteront le site internet «Ma vie en vingt questions» plate-forme de chat qui met les individus en relation par rapport à leurs principaux sujets de révolte. Sur ce site, les avatars de Mathilde et Vincent ont vingt-sept ans, l'âge où plusieurs des grandes vedettes du rock sont décédées tragiquement. Sur ce site, Mathilde et Vincent sont idéalistes, rêveurs, frustrés, paumés, rageurs, romantiques et décomplexés. Ils y sont vrais malgré la fausseté de l'entreprise.  Ils y sont eux même et y rencontreront l'amour, comme une évidente fulgurance !

Annick Lefebvre, auteure (Québec)

Distribution et production

texte Annick Lefebvre mise en scène Jean Boillot avec Marie-Eve Milot, Anthony Poupard - comédien permanent du Préau, et Hervé Rigaud scénographie et costumes Laurence Villerot lumières Jean-Luc Zorzan composition Hervé Rigaud son Perceval Sanchez construction décors les Ateliers du Préau

Vincent : nous étions dépossédés de notre âge, mais pas de l’amour.

production déléguée Le Préau CDR de Basse-Normandie – Vire coproduction NEST – CDN de Thionville-Lorraine en partenariat avec le CEAD (Centre des Auteurs Dramatiques du Québec et du Canada) avec l'aide de la Région Basse-Normandie et l'Institut Français pour le voyage préparatoire